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26-12-1978 - (Dép.13) - Un phénoméne lumineux de grande envergure orange scintillant avec une zone sombre décalée en son centre et tournante
Date : 26-12-1978
Département : 13 (Bouches-du-Rhône)
Localisation : saint martin de crau lieu dit les cabannes RN113
Heure : 23h30
Nombres de témoins : 1 personnes
Type d'observation : NL : Lumières Nocturnes
Durée approximatif de l'observation : 10 minutes
Ce qui a été vu : un phénoméne lumineux de grande envergure orange scintillant avec une zone sombre décalée en son centre et tournante
Description des faits :
Suite au témoignage dont vous faites état dans la région des Baux-de-Provence, je m'en vais vous narrer la singulière aventure dont je fus un des rares témoins malgré moi dans la nuit du 26/27 décembre 1978.

A mon domicile de Rognac (13) sur le coup de 22h20 de la soirée du 26, je ne parvenais pas à trouver le sommeil. Devant me rendre chez mes parents dans la région sétoise et sachant que désormais je ne m'endormirais que vers 4h/5h du matin (déphasage dû au cycle des 3/8 en raffinerie), je décidai de prendre la route à bord de mon véhicule (un R5TS dont le carburateur double corps m'autorisait une vitesse de 175km/h, détail qui a son importance nous le verrons plus loin). J'aurais donc tout loisir de récupérer mon sommeil dans la matinée du lendemain et en famille. Deux trois affaires jetées dans un sac de sport pour 48h d'absence, voilà le schéma initial et ma disposition d'esprit lors de mon départ de mon domicile à 22h 45.

J'atteins Salon de Provence vers 23h15 et St Martin de Crau vers 23h45. Dans mon souci de faire utile et vivant la nuit comme de jour, j'avais oublié de faire le plein. La nuit les stations ouvertes étant rares et me trouvant dans St-Martin, je fais le tour des rues vides et, au hasard d'une d'elles, je me trouve nez à nez avec le livreur d'une supérette Casino. Celui-ci m'indique que je ne trouverai de l'essence que sur Nîmes ou Salon vu l'heure. Le choix est vite fait: pas assez pour rejoindre Nîmes mais Salon, a allure modérée, très modérée. Il est 00h05. Je roule à environ 50/60km/h et atteins le lieu-dit "Les Cabanes" (un relais routier avec de grandes aires d'arrêt pour camions) en écoutant Supertramp "Breakfast in America" pour être précis. L'éclairage de cette aire est rouge-orangé dû aux lampes à basse teneur en sodium.

Je dépasse la zone éclairée et, tout d'un coup, je réalise que la campagne baigne toujours dans un éclairage diffus. Comme il n'y a plus de lampadaires, où donc est la source lumineuse? Je suis seul sur la route (RN113), n'ai croisé aucun véhicule depuis St-Martin et écoute un morceau de musique de rock planant. Intrigué, je m'arrête sur le bas-côté et sors de mon véhicule. Dehors, je suis pris dans l'ambiance lourde d'un ciel d'orage avant la pluie. Au-dessus de moi, dans la masse nuageuse, une immense ellipse constellée de milliers de point lumineux dont la variation d'intensité se propage de façon ondulatoire. Je suis fasciné et complètement apaisé, sans aucune crainte. Il n'émane rien d'hostile (plutôt le contraire) de ce phénomène lumineux. Sur le moment, je pense qu'il s'agit dune aurore boréale ou d'un champ électrostatique, ou d'un vortex magnétique!

Prenant conscience soudainement que je ne m'appelle pas David Vincent et ne sachant si ce phénomène présente un risque quelconque pour ma personne, je réintègre mon véhicule et j'enclenche la première (ma voiture tourne toujours au ralenti, la musique aussi): je cale. La peur panique s'empare de moi! Je redémarre, je cale à nouveau (trois ou quatre fois)! Toujours personne sur la route. Complètement paniqué, j'arrive à me ressaisir pour passer cette maudite première et je démarre en trombe. La fuite totale avec un unique objectif: me mettre à l'abri dans la cour d'une ferme ou sous un hangar, sans ce truc au-dessus de moi! Essence, pas essence, je mets toute la gomme. La panique est à son paroxysme en quelques minutes. Je ne suis plus qu'un animal en lutte pour survivre, complètement irraisonné. En regardant mes rétroviseurs je vois que l'objet et resté en arrière.

Je m'apaise, décélée et sens l'ondulation bienveillante de sa lumière à travers le siège baquet de mon véhicule. Une zone sombre excentrée par moment semble embraser la surface et évolue maintenant sur le disque en faisant un travelling arrière. Le disque est à présent complètement occulté par la zone sombre et se réduit très rapidement. On ne devine plus l'objet que par le liseré lumineux de sa périphérie. Il évolue maintenant à deux reprises en équerre de 90° et disparaît. Je rencontre enfin un poids lourd qui monte vers St-Martin-de-Crau.

En rentrant à Salon de Provence (hippodrome) je décide de me rendre chez un collègue de travail (passionné par ça) que je réveille. Pour moi il est 0h45 tout au plus (je n'ai pas vérifié mon horloge de bord sous le coup de l'émotion, mais les pointages précédents sont, eux, précis). Il est 2h00 du matin et il manque 1h00 dans mon temps réel! Que s'est-il réellement passé? Je meurs de soif. Sa femme me donne un verre d'eau. Je suis dans un état de surexcitation. Je raconte, lui se prépare pensant retrouver l'engin posé dans un champ. Il m'envoie prendre de l'essence pour repartir sillonner la Crau. J'ai reposé le verre sans en boire une goutte, paraît-il!

Nous sommes revenus bredouilles et moi apaisé de m'être confié à des amis. Je suis rentré chez moi à Rognac où, en me couchant, j'ai eu l'appréhension de voir débarquer des petits hommes verts par le balcon!

Quelques jours plus tard, dans Le Provençal, un appel à témoins concernant un objet de forme conique rouge-orangé de fortes dimensions, vu par un couple de retraités helvétiques vers 23h30 sur la RN113, depuis leur véhicule, alors qu'ils circulaient entre Arles et Nîmes, ainsi que par un professeur d'électromécanique, depuis son jardin à Maussane-lès-Apilles, en direction d'Istres vers 0h00 cette même nuit. J'avais préparé un courrier que je n'ai jamais envoyé, sur recommandation de mon médecin de famille que j'avais consulté à l'époque, car j'avais ressenti une irritation du dos, comme un coup de soleil. Cette observation a été faite par un membre de l'équipe de quart qui a vu mon dos au vestiaire de l'usine.

C'est donc un scoop que je vous livre, mes amis, car à l'époque je craignais pour mon emploi et craignais aussi de passer pour un fada. Donc je suis resté coi. Depuis j'ai beaucoup lu sur le sujet et n'ai rien trouvé de vraiment similaire.

Le témoignage que je vous apporte est tel que je l'ai vécu et je profite de ce site dans l'espoir que d'autres témoins a l'époque se manifesteront malgrés le temps écolulé depuis!.

lucien